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Du 21 juin 2023 au 6 novembre 2023
La photographie à l’Épau
Exposition photo dans le parc de l’abbaye Royale de l’Epau.
Il y a onze ans, naissait la Saison Photographique de l’Epau, avec le souhait de proposer chaque année à des artistes de partager leur regard sur nos sociétés et notre rapport au monde. Au fil des années la programmation s’est étoffée et s’est renouvelée au rythme des évolutions de l’écrin qui l’accueille. Ce parcours photographique se veut avant tout comme un dialogue entre un public, un site patrimonial et naturel et le monde dans lequel il s’inscrit. Au sein du parc de 13 hectares, le parcours extérieur se redessine : des cheminements nouveaux, des berges réaménageés, de nouvelles constructions éphémères qui amènent le public à arpenter le parc de l’Abbaye avec un nouveau regard et à se laisser surprendre, au détour d’une allée, par la rencontre avec le travail des photographes invités, aux approches et esthétiques plurielles.
Parcours photographique – Luisa Dörr : Imilla et Flying cholitas Luisa DÖRR est une photographe brésilienne née en 1988. En mettant les origines, le genre et les minorités au centre de son travail, elle propose le portrait complexe et pluriel de ses contemporaines ; toujours avec beaucoup de dignité qu’elles soient originaires des favellas ou de la grande bourgeoisie, personnage public ou jusqu’alors inconnues du public. – Etienne et Jean-Marie Ville : Ambiance sauvage Pour les deux photographes : “Passionnés de nature sauvage depuis tout jeune, nous avons toujours traîné nos bottes dans la campagne sarthoise en quête d’observations naturalistes, des plus petits insectes aux plus grands mammifères, en passant par les oiseaux ! Ces quelques images sont le fruit de multiples réveils aux aurores ainsi que de nombreuses heures d’affût souvent infructueuses ! – Jean-François Mollière : New York – Chicago Au fil de ses séries, Jean-François Mollière nous fait découvrir son intime perception du réel, un ailleurs poétique et souvent mystérieux. La photographie comme un moyen d’expression, comme une pensée, comme une narration qui fait écho à la peinture aussi bien qu’au 7 e art. – Nicolas Tarek Camoisson : Noria Ayant longtemps vécu entre le Liban et la Syrie, de 2004 à 2008, il a travaillé sur les norias (machine hydraulique à godets) de Hama, étudiant l’architecture des roues et leur histoire, pour comprendre le fonctionnement de la corporation unique des maîtres-artisans syriens dépositaires de ce savoir auquel il a été initié.
Denis Dailleux : Misr Misr est le nom arabe romanisé qui désigne l’Égypte. Depuis 1992, Denis Dailleux photographie inlassablement ce pays, s’intéressant à la fois au bouillonnement des quartiers populaires du Caire et à la quiétude des provinces égyptiennes. Son immersion totale (il a vécu au Caire de longues années) lui a permis d’avoir accès à des scènes de la vie quotidienne, dans la rue, dans les cafés, les ateliers ou sur les berges du Nil, à des fêtes familiales ou religieuses, mais aussi à la sphère intime des égyptiens qu’il a su capter avec une esthétique puissante et généreuse.