Mathieu Clément et Jean-Claude Clément

Mathieu Clément et Jean-Claude Clément

Rivages, reflets, miroirs:

A mi-chemin de la plage et de l’estuaire de la Loire, saint Brévin offre au peintre un terrain de jeu pictural en constante transformation, riche d’interprétations. Au fil des saisons et des marées, elle prodigue sa vaste palette de tons, confusion pittoresque de couleurs et de formes.
A peine a-t-on pénétré dans les dunes, que l’on est saisi par cet univers si singulier qui s’ouvre, pourtant à deux doigts de la ville elle-même. Cette ondulation de sable et de pinède s’écarte, pour laisser surgir la plage, espace où fusionnent le terrestre et l’aérien. Plus au sud, les rochers se mêlent à la danse, les premières falaises amorcent le rythme d’autres littoraux (de notre grand ouest?), plus chaotiques, tempétueux, tourmentés.
Ici c’est le règne de l’éphémère, mer et terre poursuivent inlassablement leurs métamorphoses où l’erratisme et l’intemporel se côtoient et se confondent en un mystérieux ballet.
Tout est plus léger, volatile, la pensée peut laisser libre cours à la valse de ces errances, tout au long du rivage, où les jeux de reflets évoquent la trouble poésie des miroirs, source de nouvelles réflexions.

Tel une sentinelle attentive au sein de la perspective éthérée du littoral, ce panorama invite le peintre à la simple méditation contemplative mais également à la rêverie et ses projections, prolongées par le travail de la peinture.

C’est dans ce cadre que Jean-Claude Clément et Mathieu Clément vous proposent une excursion dans le paysage, mais aussi dans des interprétations plus personnelles, résultant de l’introspection méditative propice à une création sans cesse renouvelée.