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« Les peintures de bord de mer ont le vent en poupe », estime le Magazine des enchères

Alfred GUILLOU (1844-1926) Concarneau, animation sur le quai Huile sur toile 47 x 61 cm, proposée à la vente le 18 avril. Estimation: 2-3000€.

A l’occasion de la vente qui a eu lieu mardi 18 avril à Nantes, le magazine des enchères a fait une analyse des ventes des peintures de bord de mer.

« Depuis cinq ans, la maison Couton Veyrac Jamault de Nantes propose deux fois par an des ventes dédiées aux peintres de l’Atlantique et de la mer, explique le magazine spécialisé dans les ventes aux enchères en France, qui profitait de la vente du 18 avril pour faire un tour d’horizon « de ce marché solide porté par des amateurs réguliers« .

Le commissaire priseur Bertrand Couton explique dans cet article que « l’idée de ces ventes est venue suite au succès des peintures de bords de mer dans les ventes généralistes » et précise que les acheteurs « viennent d’un peu partout, mais ont souvent un lien avec la région, une maison secondaire par exemple ».

Autre constat effectué par le journal, « les îles telles que l’Île d’Yeu ou les endroits de villégiature tels que La Baule ont toujours plus de succès que des villes comme Concarneau« …
Ce qui a pour conséquence que le premier travail du commissaire priseur consiste à bien localiser la toile. « A force, précise Bertrand Couton, je crois que je connais par cœur toutes les petites anses ou la jetée de l’Île d’Yeu alors que je n’y suis jamais allé ! ».

Dans les ventes actuelles, certains sujets sont délaissés par les acheteurs. Le journal cite « les naufrages, les représentations de mers déchaînées, les portraits de veuves de marins, et mêmes les vues de villes portuaires« .
Les acheteurs recherchent principalement une vue idyllique: ciel bleu, bateaux, soleil…

Dans ces ventes thématiques, qui concentrent essentiellement des peintures du XXème siècle (la mode des bains de mer n’existe qu’à partir de la fin du XIXè siècle),  les estimations se situent généralement entre 400 et 5 000 €.

Le commissaire priseur conclut sur le fait que ce marché est solide et qu’il attire des acheteurs réguliers, certains venant de loin et prévoyant leur séjour dans l’Ouest aux dates qui leur permet d’assister à la vente.



 

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