
Francis Benincà
L’artiste est installé en Centre Bretagne, à Guern (56), où il a acquis un grand atelier en pleine campagne et déploie progressivement son activité de sculpture monumentale dans toute la France depuis une dizaine d’années.
Né en 1973 dans les Monts du Forez, Francis Benincà construit des maisons bulles avec son père dès l’adolescence. Il apprend à lire la courbe, le volume, les formes et les structures. C’est autour de la quarantaine qu’il revient aux techniques de construction d’ossatures métalliques transmises par son père. Il se les approprie, les détourne, les renouvelle et les emmène vers la sculpture.
Cependant, c’est dans le dépouillement qu’il choisit de construire. Plus de pierres taillées, de béton, ni de poids : seulement des lignes épurées, des structures minimales dans toute leur force et leur légèreté, comme des traits de crayon dans l’espace.
À l’image d’une toile d’araignée, d’une feuille d’arbre ou d’une coquille d’oeuf, les sculptures de Francis Benincà cherchent à obtenir la plus grande résistance possible avec le moins de matière possible. La Nature trouvant bien souvent la clé de cette quête dans la courbe, Francis Benincà place la double courbure au cœur de son travail de sculpture.
Traversé par la longue filiation de maçons italiens qui l’ont précédé dans sa famille paternelle, Francis Benincà revendique son besoin irrépressible de bâtir.
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– En 2023, il crée in situ une oeuvre pour le Musée des arts précieux, à Toulouse
Sa sculpture “Le Nid” est installée au Musée des Arts Précieux Paul Dupuy à Toulouse du 23 mai au 12 nov.
Il a travaillé in situ dans le cadre de l’exposition “Haute Voltige” dédiée au travail du plumassier Maxime Leroy, très connu dans le monde de la haute couture et du design.
Les organisateurs ont invité Francis à investir une des salles de l’exposition avec l’une de ses œuvres. En lui confiant des milliers de cotes de plumes d’autruche (résidus des plumes utilisées pour faire les costumes des danseuses du Moulin Rouge… !) on lui laisse ici carte blanche.
« J’ai fait un nid de plumes, à l’intérieur duquel les visiteurs peuvent entrer, déambuler, rêver, réfléchir… »