Programmation pour l’Olympiade culturelle dans le Grand Ouest
Les Jeux olympiques de Paris 2024 vont s’accompagner d’une « Olympiade culturelle », obligatoire si l’on en croit la charte olympique mais rarement mise en avant. Paris a souhaité avoir une ambition en ce domaine, inspirée par ce qu’avait réalisé Londres lors des JO de 2012.
Au sein du comité d’organisation des JO figure donc une direction de la programmation culturelle, qui vise à labelliser, voire co-financer des projets, retenus dans le cadre d’un appel à projets lancé mi-2022.
Aujourd’hui, soit un an après, plus de 650 projets ont été labellisés. La plupart des événements sont évidemment issus de la région parisienne qui accueille les JO.
Mais le budget de l’Olympiade culturelle est de 12 millions €, et laisse de la marge aux autres porteurs de projet.
Là encore, une grande partie ira à des projets d’exposition déjà connus dans les musées, sur des thématiques reliant art et sport. Le Musée du Louvre, le Palais Galliera, le Musée des arts décoratifs à Paris, le musée national du sport à Nice ont déjà fait connaître leur projet.
En région, le Frac Sud (ex-Frac Paca) prévoit une exposition « Olympiques » en 2024, qui se déploiera dans trois lieux à Marseille.
Qu’en est-il pour le Grand Ouest ?
La page consacrée à l’Olympiade de la culture sur le site du ministère de la culture a retenu trois projets.
En Bretagne, deux projets interrogent de manière inédite les liens entre art et sport :
- À Pont Scorff dans le Morbihan, un projet en lien avec les ateliers d’Estienne invite des détenus à se questionner sur leur rapport à la pratique sportive par la production d’écrits, d’images conduisant à l’édition d’un document qui sera diffusé à l’intérieur mais diffusable également à l’extérieur de la prison.
- À Rennes, le projet « podium 213 » proposé par la Fédération Française d’Art propose une plateforme destinée à interroger les pratiques artistico-sportives. Des rencontres publiques sont prévues avec des personnalités ayant su intégrer des pratiques sportives dans leurs activités artistiques.
Dans les Pays-de-la-Loire, le projet de la Scène nationale Le Grand R à la Roche-sur Yon et la création du chorégraphe Salia Sanou, À nos combats, est un spectacle participatif qui associe le public et qui articule boxe et la danse, avec un travail en amont auprès des clubs de sport et de boxe en particulier ainsi que des conservatoires et des écoles de danse.