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Plus que deux semaines pour voir la fresque de 12 mètres de long de l’artiste André Marcon à Saint-Brieuc

André Marcon, qui vit à Plouha dans les Côtes d’Armor a sorti de son atelier une fresque qui y était entreposée depuis 2008 et qui n’a été montrée qu’à trois reprises. Elle sera démontée à la fin du mois.
Il a répondu favorablement à la demande des commissaires de l’exposition organisée à l’occasion des cinquante ans du conflit du Joint français, une filiale de la Compagnie Générale d’Electricité, qui employait un millier d’ouvriers. Ces ouvriers ont tenu tête à la direction pendant 64 jours avant d’obtenir en partie gain de cause. Un conflit majeur dans l’histoire du milieu ouvrier à Saint-Brieuc et au-delà, les ouvriers ayant reçu des soutiens importants venant de toute la France.

crédit: Alain Marcon. Extrait d’une vidéo sur le montage de l’expo, visible sur le site de l’artiste.


Cinquante ans après le conflit, cette fresque constituée de 12 panneaux de bois se déployant sur 12 mètres de long est aujourd’hui l’une des pièces maîtresses de cette exposition.
L’artiste a réalisé cette œuvre pendant quatre ans à la fin des années 70 : il s’est beaucoup documenté, a rencontré les acteurs du conflit avant de sculpter les scènes – décors et personnages – dans la fibre de bois des 12 panneaux avant de les rassembler les uns aux autres afin qu’ils forment un arc de cercle.
L’ensemble permet de revivre les moments clés de ce conflit qui est passé par la grève et l’occupation de l’usine, la séquestration des patrons, un procès, un concert de soutien de Gilles Servat, etc.

  • Vivre avec le conflit du Joint français, visible au musée d’art et d’histoire de Saint-Brieuc jusqu’au 30 avril.




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